Slices of Life

J’ai déménagé à Lisbonne

Fiou, ça faisait un sacré moment que j’avais le syndrome de la page blanche…!

Une fois de plus, après plusieurs années au même endroit, j’ai décidé de faire mes valises et m’envoler pour de nouvelles aventures.

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Paris et moi, ça devenait compliqué, ma relation d’amour/haine envers cette ville a commencé à pencher du mauvais côté de la balance… Entre grèves, mauvais temps et dépression, mon chéri et moi en sommes arrivés à la conclusion que parfois, partir était la meilleure solution.
Attention, je ne suis pas en train de vous dire que je quitte définitivement Paris, j’ai toujours mon chez-moi sur place et je compte bien y retourner régulièrement.

Mais pour ce début d’une nouvelle décennie, j’avais besoin de me replier dans une ville que je connais mais sans trop d’attaches.

Lisbonne, c’est la destination préférée des français pour de petites vacances ou un weekend prolongé. Son climat doux (17°C en janvier) et son style de vie détendu a réussi à en séduire plus d’un – je ne peux pas faire 500m dehors sans croiser un compatriote qui arpente les rues en pente de la capitale.

J’ai eu la chance de trouver un charmant appartement dans le quartier prisé de Santos, près de l’ambassade de France (je promets que c’est un hasard).

Mes premiers jours ici sont cools, le rythme de vie n’est pas le même ici. Le matin, les gens sont dans des cafés, on croise des mamies qui étendent leur linge à la fenêtre ou vont faire leurs petites courses. Mais pas de métro en grève, pas de RER en panne, pas de gens à la bourre qui courent dans la rue. La frénésie qui agite les gens n’est pas la même.

Il y a du bruit, mais pas le même que celui dont j’ai l’habitude. Ici, ce que l’on entend, c’est la vie (une vieille qui s’embrouille avec sa fille, un chien qui aboie, le facteur qui discute avec les voisins, des touristes qui se demandent où se trouve le bar branché le plus proche).

Par chance, j’ai un casque à isolation de bruit, et comme j’aime la musique, j’arrive à me mettre dans ma bulle sans trop d’encombre.

Pour moi, 2020, l’année de mes 25 ans, débute donc loin de l’angoisse des matins parisiens, un jour à la fois.
On verra bien ce que cette nouvelle aventure me réserve dans mes prochains articles!

Merci d’être passés 🙂

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